Le contexte et les enjeux du projet

Vers la neutralité carbone

 

Les engagements de l’Union Européenne 

L’Union Européenne encourage ses membres à la décarbonation des principaux secteurs émetteurs : l’industrie et les transports. Des lois et des directives ont été promulguées pour favoriser leur transition énergétique afin d’atteindre l’objectif de neutralité carbone pour 2050. 

 

La neutralité carbone consiste en un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine et les absorptions par des puits de gaz à effet de serre, qu'ils soient d'origine naturelle (forêt) ou industrielle (usine de captage de dioxyde de carbone).

 

Ces réglementations visent à : 

  • Réduire d’au moins 55 % l’émission de gaz à effet de serre par rapport à 1990.
  • Atteindre 42,5 % d'énergies renouvelables dans la consommation énergétique globale de chaque état et tous secteurs confondus (électricité, bâtiment, industrie, transport, etc.).
  • Réduire de 14,5 % l’intensité en gaz à effet de serre du secteur des transports par l'utilisation des énergies renouvelables.

 

 

Les ambitions nationales : 

 

En 2018, la loi Énergie-Climat a été promulguée en France. Elle vise la neutralité carbone d'ici 2050 en misant sur la sortie progressive des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables. 

En parallèle, la France souhaite :

  • Affirmer la souveraineté énergétique. Aujourd'hui, elle dépend à 99 % des importations pour sa consommation d’hydrocarbures. 
  • Se réindustrialiser pour garantir la compétitivité économique et un développement durable du pays. 

Les trois secteurs ciblés à décarboniser 

 

 

Des molécules bas-carbone : des solutions de transition

Un combustible bas-carbone possède une empreinte carbone, sur l’ensemble du cycle de vie, réduite d’au moins 70 % comparé aux carburants pétroliers. 

De plus, il ne provient pas d'extraction fossile et n'utilise pas de la matière première pouvant entrer en compétition avec les ressources alimentaires (essentiellement des résidus agricoles et forestiers, déchets ménagers, etc.). 

Une molécule bas-carbone est compatible avec les moteurs thermiques actuels sans modification majeure. Il s’agit alors d’une alternative crédible aux carburants fossiles. C’est une solution transitoire permettant aux industriels, notamment du transport, de continuer à utiliser leur flotte tout en réduisant leurs émissions.